"Ligeia, dossiers sur l’art : revue fondée
à Paris par Giovanni Lista, en avril 1988, sur un programme
critique du post-modernisme. Son titre, qui reprend le nom de la
sirène chantée par Lycophron au IIIe siècle
av. J.-C., désigne en grec "celle qui a la voix claire".
Se tenant à l’écart des modes et des impératifs
marchands qui règlent la vie artistique, elle entend revaloriser
le rôle du critique et de l’historien d’art, en
agissant dans deux directions : d’une part, la promotion d’une
réflection rigoureuse sur l’art moderne et contemporain,
d’autre part, le retour à l’historicisme comme
catégorie critique essentielle dans le domaine artistique".
E. B.
("Dictionnaire de l’art moderne et contemporain",
sous la direction de Gérard Durozoi, Editions Hazan, Paris,
1992, p. 375).
“Distance et sérénité pourraient être
ses mots d’ordre. Une maquette classico-moderne volontairement
sobre, ni underground ni racoleuse, un contenu qui ne connaît
pas de sujet lié à l’activité des galeries
puisque sa programmation est thématique : une première
partie intitulée "Actualités et Débats"
lance la problématique du dossier, toujours confié
à un spécialiste compétant qui organise les
collaborations. On pourrait imaginer un résultat quelque
peu austère, en réalité le tout est à
la fois beau, passionnant et reposant. Voici une vraie revue qui
n’a rien d’un magazine et qui continue, contre vents
et marées, à prôner la responsabilité
éthique de l’artiste et la rigueur morale du critique”.
(Valérie Bougault, in "L’Œil", août
2002, Paris)
"La revue Ligeia fête cette année ses vingt-cinq années d'existence. La longévité de cette revue historique et analytique illustrée, de quelques trois cent pages, est en soi un petit miracle… Il s'agit d'un cabinet exploratoire et, de fait, didactique, situé entre histoire et contemporanéité".
(Ann Hindry, Ligeia : 25 ans de réflexion, in "Le Quotidien de l'art", n° 399, 14 juin 2013, Paris)